Notre mission sur l’île de Florès en indonésie avec l’ONG Cœur de forêt
contexte et enjeux
L’île de Florès en Indonésie bien que peu touristique est riche en nature mais pauvre en services publics : mauvais hôpitaux, peu de moyens pour les écoles, routes en mauvais état et notamment une distribution d’eau et d’électricité peu performante. De plus, elle souffre de déforestation depuis des années.
C’est pourquoi la reforestation est l’un des enjeux essentiels de la région afin de recréer des écosystèmes propices à la restauration des sources d’eau.
Nous avons passé une semaine au village de Nangge dans 2 familles différentes, une première immersion totale pour notre équipe, loin de tout ce que nous connaissions.
Cœur de Forêt
Coeur de Forêt est une ONG française qui vise à recréer le lien entre les forêts et les hommes. Depuis plus de 15 ans, l’association s’efforce de redonner vie à ce lien en agissant sur le terrain. Avec l’aide des populations locales, Coeur de Forêt lutte contre la déforestation en donnant à chacun le pouvoir de préserver la vie des arbres.
NOS OBJECTIFS ET actions
Nous avions pour mission de reboiser massivement les alentours et de comprendre l’importance de préserver l’environnement pour protéger le cycle de l’eau.
Nous sommes également intervenus auprès d’une centaine d’enfants dans le village et les écoles environnantes pour les sensibiliser à cet enjeu.
Enfin, notre immersion avait pour but de comprendre comment un accès à l’eau restreint impacte les populations locales.
LES ENSEIGNEMENTS TIRÉS
Nous avons énormément appris sur la valeur des arbres et leur relation étroite avec le cycle de l’eau. Sans arbres, il y a moins de nuages. Leur évapotranspiration contribue largement à la formation de masses nuageuses et donc à l’attraction de la pluie. Ainsi, ils permettent à l’eau de pénétrer les sols et donc de les recharger. Rien de mieux que les arbres pour une terre riche et gorgée d’eau.
Nous avons également compris l’immense difficulté d’accéder à de l’eau potable. La seule solution est de la puiser de la rivière et de la faire bouillir toute la journée dans d’immenses marmites. Le processus est très long. Ce sont notamment les femmes qui s’occupent de cette tâche, ce qui représente du temps en moins pour elles. L’accès à l’eau et l’émancipation des femmes sont étroitement liés. Enfin, on peut consommer une eau au goût prononcé de fumée et qui n’est même pas réellement potable.