Nos premiers coups de pédale en Australie

Nos premiers coups de pédale en Australie

2023 démarre avec son lot d’épreuves, à croire que cette année veut nous tester. Plutôt avisée de sa part car elle sera pour nous une année complète d’aventure, nous arriverons tout juste en Europe lorsqu’elle touchera à son terme. Il s’agit alors de se montrer à la hauteur et capable de surmonter les embûches.

Deux grosses chutes pour Hugo en ce début  d’année. Et pour bien faire, deux casses majeures sur son vélo. Pas de blessures heureusement.

Arrêt au stand obligatoire. Et comme nous ne circulons pas sur des circuits de F1 mais bien dans la jungle et sur des sentiers, effectuer une réparation demande une logistique et une résilience tout autre. 

Nous voilà donc à lever le pouce en portant un vélo cassé au milieu du Bush Australien. L’image doit être drôle. L’incongruité de notre allure n’arrête pas les Australiens : ils s’arrêtent quasiment tous pour nous aider. 

Sauvés.

Pour chaque chute, nous trouvons rapidement un magasin de vélo (que nous aimons appeler Centre Pokémon) et le vélo repart comme neuf. 

Outre les péripéties mécaniques, nous prenons conscience du défi que l’Australie représente. Et des surprises qu’elle nous réserve.

Déjà, la faune surprend. Omniprésente et plus impressionnante qu’en Europe ou en Nouvelle-Zélande. 

Les oiseaux sont énormes et bruyants. Les araignées se nichent sous nos tentes pendant la nuit. Les moustiques se repaissent allègrement de nos jambes nues au crépuscule. Sommes-nous réellement l’espèce dominante sur cette île ? Nous commençons à en douter.

Sur notre chemin, l’équipe rencontre son premier reptile. Pas si menaçant heureusement, mais tout de même impressionnant. Nous nous approchons avec prudence et profitons d’un joli moment aux côtés de notre ami écaillé.

Une nuit de camping sauvage à Tea Gardens nous emmène à dormir au milieu de dingos qui vinrent nous renifler toute la nuit. Nous ne devions pas être à leur goût, ils nous laissèrent donc en paix. 

Ensuite le climat est menaçant, il faut le respecter.

Humidité, chaleur et indice UV très important (un trou dans la couche d’ozone trône juste au-dessus de nos têtes). 

Se lever très tôt devient obligatoire, tout comme se stopper entre 10h et 16h. Notre rythme de vélo doit donc s’adapter et respecter le cycle australien.

Comme si cela ne suffisait pas, les journées de chaleur intense sont parfois ponctuées de pluies diluviennes. Un régal !

La vie ici n’est pas de tout repos mais elle s’avère formatrice !