Toujours pas une nuit dans un lit. Nous continuons à remonter la côte en cette période de vacances australiennes où nous ne trouvons pas d’autres alternatives que le camping sauvage. Tout est complet.
Notre quotidien est rythmé par le soleil. Nous nous levons tôt, à ses côtés, afin de nous épargner son courroux en milieu de journée.
En effet, nous démarrons nos journées de vélos à 6h. Tant que l’indice UV nous le permet, nous continuons. Bien souvent, nous devons lever le pied à 10h. Moment alors de repos jusqu’à 17h environ.
On en profite pour manger, faire la sieste et également se baigner lorsque l’on longe la mer.
L’Australie nous a demandé une toute nouvelle organisation et un tour nouvel état d’esprit. Sera-t-il de même dans chacun des pays que nous traverserons ?
Nous notons toutefois à quel point nous avons progressé déjà. Enchaîner des étapes de plus de 80 kms ne nous fait plus peur. Nous sommes également beaucoup plus performants dans les montées, nous nous sentons parfois même pousser des ailes.
Il est si bon de sentir les progrès, nous sommes fiers d’aller dans la bonne direction et de devenir plus forts. Rien ne pourra nous arrêter !
Aux portes de Port Macquarie, nous nous arrêtons pour deux nuits dans un vignoble magnifique. Nous y sommes reçus chaleureusement par Jim et Kay qui tiennent cette propriété depuis les années 70. Ils y produisent du vin mais aussi des légumes. Som, une thaïlandaise qui vit ici depuis plus de 14 ans gère un beau potager et cuisine de superbes recettes traditionnelles thaïlandaises. Quel plaisir pour moi se retrouver ses saveurs qui me manquent tant.
Au centre du vignoble, deux labyrinthes végétaux trônent et attirent de nombreux touristes qui viennent s’y perdre. Nous nous y glissons également. Tomberons-nous nez à nez avec le Minotaure ?
Après cette pause viticole, nous reprenons la route et commençons enfin à percevoir des changements de paysages. Le décor devient un peu plus tropical. Toutefois, l’Australie présente une particularité : l’on peut y parcourir des centaines de kilomètres sans voir de changements notables de l’environnement. Des étendues identiques à perte de vue, jours après jours. Hypnotique
